Je lis avec intérêt les refléxions au besoin de transformer notre modèle et nos paradigmes sociaux, économiques, voire culturelle. Mais où commencer ?
Dans le contexte d'éveil actuel on peut largement penser que chaque acte (ce poste par exemple) relaie une somme supplémentaire de gaze à effets de serre (stockage, diffusion...). Je me le suis pas intedit, aurais-je dû ? Que faire pour réellement rendre nos vies compatibles avec une existence durable sur terre? Où commencer ?
Revenir à l'essence (pas au sens fuel!) semble nécessaire.
De manière pragmatique, renchérir le coût des matières premières notamment agricoles devrait limiter la surconsommation, la gabégie, et valoriser ceux qui la produisent. Si on mettait le juste prix, peut être que l'activité paysanne retrouverait un pouvoir d'attraction dès le plus jeune âge et pas juste à la crise de la quarantaine. La distribution est un problème par l'accaparement de la valeur ajoutée, mais le niveau à laquelle on est, chacun, prêt à payer dicte un tel fonctionnement. Avec un meilleur prix payé à la production, on peut espérer que nos campagnes ne se videraient pas aussi vite d'acteurs agricoles ; que la plus grande concentration humaine permettra d'y écologiser le mode de fonctionnement agricole.
Si on dépensait plus pour notre nourriture, il resterait moins pour la gabegie tant écologique que sociale que constitue nos autres consommations : smarts phones, voyages, vêtements...
Le roi sans divertissement, que deviendrait-il ? L'ennui nous assommerait !
Au contraire, tels des enfants à qui l'on dérobe les gadgets, notre créativité pourra renaitre : la poésie, les rencontres, les jeux, le temps, la vie ... un passage douloureux pour nous qui avons biberonné à la tasse de la consommation potentiellement illimitée, mais essentiel et salutaire semble -t-il.
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